Pourquoi votre assurance habitation pourrait fortement augmenter dans les prochaines années
Depuis la création du régime CatNat en 1982, visant à couvrir les dommages causés par des catastrophes naturelles, l’année 2024 est l’une des plus coûteuses pour les assureurs, notamment en ce qui concerne l’assurance habitation. Ces sinistres pourraient provoquer la hausse de cette dernière.
n modèle assurantiel à réformer. L’année dernière, les événements climatiques ont coûté environ 5 milliards d’euros aux assureurs français, soit la neuvième année la plus coûteuse depuis la création du régime CatNat en 1982, qui permet de couvrir les dommages causés par des catastrophes naturelles. 4,6 millions de sinistres ont été indemnisés sur la seule assurance habitation, pour un montant de 8 milliards d’euros, selon l’association UFC-Que Choisir. Ces derniers mettent à mal les consommateurs qui pourraient voir leur assurance augmentation augmenter dans les années à venir.
En effet, les litiges liés aux événements climatiques ont été multipliés par cinq entre 2023 et 2024. On peut citer les inondations non reconnues en catastrophe naturelle ou encore les sinistres de sécheresse. Dans le même temps, la franchise légale de 380 euros est portée à 1 520 euros en cas de sécheresse. Peuvent aussi s’ajouter des franchises contractuelles croissantes sur les dégâts des eaux ou les tempêtes.
L’association appelle les assureurs à proposer une assurance habitation à tous les ménages
Par ailleurs, de nombreux territoires peuvent devenir inassurables car les compagnies restreignent considérablement leur offre. Dans d’autres zones exposées aux risques climatiques, il est parfois difficile de trouver un contrat abordable, alors que la prime d’assurance peut varier du simple au double dans certaines communes.
Pour faire face à cette situation, l’UFC-Que Choisir appelle «les assureurs opérant à l’échelle nationale de proposer une assurance habitation à tous les ménages, quel que soit le lieu d’habitation», et qu’une fiche d’information permette de comparer les différentes offres. L’association demande aussi «une information systématique sur les risques climatiques et naturels transmise à tous les acquéreurs mais aussi à l’ensemble des locataires».