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Les banques prêtent, période idéale pour un achat immobilier?

Publié le 03/02/2025
Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux, était l'invitée de BFMTV. Selon elle, si tous les indicateurs ne sont pas au vert, les banques, elles, ont envie de prêter.
 

Certes la situation est loin d'être idéale sur le front de l'immobilier, reconnait Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux sur BFMTV, "on a un vrai problème de logements puisqu'on a ces fameux logements G qui sont officiellement inlouables ou plus louables (…). On n'a pas construit de logements neufs depuis 3 ans ou 4 ans, on a une population française qui augmente, des familles plus diversifiées avec un papa d'un côté et une maman de l'autre et on n'a rien construit. Et on pense qu'on va vivre comme ça sur le stock. Bah non ça ne va pas".

Mais il y a un signal important qui est plutôt positif actuellement. L'envie des banques de prêter. Après un an de baisse, les taux montrent des frémissements de remontée.

"C'est globalement tous les établissements qui remontent à 0,015%, +0,15%".

Ce qui n'enchante évidemment pas les acheteurs, mais les remontées devraient être bien plus importantes et elles ne le sont pas.

"Face aux banques, il y a des taux d'emprunt de l'État français. On n'est pas très bien regardé par les marchés financiers. Aujourd'hui les banques françaises doivent faire face à des taux d'intérêt, fameuses OAT 10 ans, qui sont autour de 3,30%", explique Maël Bernier.

"Les banques amortissent"

Et elle ajoute: "Les banques amortissent. Aujourd'hui, on a des banques qui prêtent sur 20 ans entre 3,10 et 3,60%. Si on est cohérent, elles devraient déjà être à 3,80% donc elles amortissent beaucoup parce qu'il y a un redémarrage de l'activité. Elles y contribuent". La porte-parole de Meilleurtaux poursuit: "Les banques prêtent. Mettez-les en concurrence, elles sont là".

Et parmi les demandes urgentes pour relancer le marché immobilier, Maël Bernier en cite deux. "Le PTZ, on espère qu'il revienne dans le neuf et notamment dans la maison individuelle".

Et le second concerne les droits de mutation. "Les droits de mutation qui ont été réintroduits, qui vont être augmentés (2000 euros pour un prêt moyen) quand on voit des primo-accédants en face de nous, on sait qu'ils sont en train de racler les fonds de tiroirs de la grand-mère, de la tante et de la cousine pour récupérer 1000 euros. Il est très important que les droits de mutation ne soient pas augmentés, au moins sur les primo-accédants".

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